PAULETTE ou le témoignage de l’Évangile vécu
auprès des enfants, des familles et des plus pauvres
Le 8 décembre 2015, en la fête de l’Immaculée Conception, le pape François a fait entrer toute l’Eglise dans une année jubilaire, "l’année de la miséricorde".
Chaque semaine de cette année sainte,a été jalonnée d'un témoignage sur la vie de Paulette, montrant comment elle a vécu la miséricorde au quotidien.
les témoins parlent d'elle:
"Avec Paulette on entrevoyait un Dieu
qui est Amour et tendresse,
joie et pardon,
plein de compassion pour porter
tous ceux qui se présentent à Lui,
sans oublier les autres...".
"Son honnêteté, sa rigueur, sa ténacité, la recherche incessante de cohérence maximum entre la foi entre la vie.
Pas d’arrangements avec la justice due aux personnes ;
pas d’arrangements avec les lois du type : « Tout le monde le fait, ce n’est pas grave » .
Dans les comptes interminables encore sans logiciels, elle passait parfois une nuit entière à rechercher où étaient un ou deux centimes qui manquaient à la fin de la colonne du budget".
"Paulette était une femme de simplicité, enracinée dans la prière : lecture de la Parole, oraison, et enracinée dans la pâte humaine, présente aux hommes et aux femmes de son quartier, présente à tous ceux qui croisaient sa route. Elle avait gardé de son engagement comme Aide Familiale le sens de la famille et le service des plus pauvres".
"Paulette, c’est la vie au quotidien avec un regard plein d’amour pour tous ceux qui sont placés sur sa route. Pas de différence, une fraternité extraordinaire.
Cette façon d’être, de vivre, elle la puisait en Christ à qui elle avait donné sa vie. Elle avait laissé le Christ s’incarner en elle et cette incarnation vécue en vérité a fait d’elle un être où la transparence du Christ était palpable".
Oui , Paulette, une passionnée de Dieu, qui s’est laissée habiter par Lui et comme dit Saint Paul on peut citer pour elle « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » et son témoignage passait par le concret, le réel , l’incarnation (l’humano-divin).
Il n’y avait pas une rencontre de caté, sans temps de jeux, détente, de goûter, de respiration intérieur ( prières – chants) d’écoute de la vie des enfants ( familiale , sociale , relationnelle. Le corps avait toute sa place –harmonie – équilibre entre le corps- le cœur- l’esprit. Elle était en avance sur son temps !
Elle explorait et ouvrait des chemins nouveaux d’évangélisation.
Elle était pleinement :prêtre - prophète et Roi. Merci
je peux témoigner de l’immense foi qui habitait Paulette, sa disponibilité vis à vis des autres et toujours d’humeur égale, le sourire aux lèvres. Elle aimait venir en aide aux personnes en difficulté, c’était sa nourriture quotidienne.
" Paulette a toujours appelé les personnes qu’elle rencontrait, ou chez qui elle allait " Monsieur ou Madame " avec une grande déférence, mais elle-même s’est toujours fait appeler "Paulette" par tout le monde, enfants compris.
C’était sa façon de vivre l’esprit de service : se mettre au même niveau ou aux pieds de ceux qu’on sert, humblement, sans faire d’histoire, au point même que certains ne savaient pas son nom de famille. Pour Paulette c’était tout naturel".
" Paulette assumait sa mission avec passion et amour attentive aux besoins des personnes et des enfants en réalisant la mise en œuvre pour un bien – être , pour un mieux vivre ensemble et appelant pour la continuité à toujours passer le relais" .
"Oui , Paulette, une passionnée de Dieu, qui s’est laisser habiter par Lui et son témoignage passait par le concret, le réel , l’incarnation .
Il n’y avait pas une rencontre de caté, sans temps de jeux, de détente, de goûter, de respiration intérieure, d’écoute de la vie des enfants au plan familial , social , relationnel.
Le corps avait toute sa place –harmonie – équilibre entre le corps- cœur- l’esprit. Elle était en avance sur son temps !
Elle explorait et ouvrait des chemins nouveaux d’évangélisation.
Elle était pleinement : prêtre - prophète et Roi. Merci Paule
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"Son équilibre ; je ne l’ai jamais vu exaltée , jamais vu abattue. Cela était sûrement du à sa foi , soutenue par l’Institut Séculier Caritas Christi dont elle a été une responsable dévouée et exigeante, soutenue par une vie de prière et sacramentelle qui était sa nourriture quotidienne.
Sa foi était la source et le pilier de toute sa vie donnée aux autres"
Elle était entièrement donnée à Celui qui l’avait appelée.
Elle avait beaucoup de bon sens.
Elle était très discrète, elle ne jugeait pas les hommes
"Quand Paulette est venue dans le quartier, elle a d’abord pris conscience des besoins matériels des harkis. Dieu seul sait ce qu’elle leur a fourni comme aide matérielle.En même temps, elle a bien compris leurs difficultés à être acceptés, et surtout leur difficulté à se faire comprendre, dans les magasins, les administrations. Les hommes faisaient appel à elle pour qu’elle accompagne leur femme dans certaines démarches : par exemple aller déposer une somme d’argent à la banque "
"Paulette, toujours la même … porteuse d’imposant effacement ! ! ! Aux rencontres elle ne parlait beaucoup ! ! ! Seulement à son heure ! Alors, elle intervenait sans précipitation, presque timide. Mais, le mot sorti de sa bouche, même si un peu moins agréable, apportait douceur, sérénité, compréhension, bonté ! Jamais forcé ! Bien au contraire, ce mot venait toujours, plein de surprenante naturalité "
" Dans sa vie d’engagée, elle redonnait ce Christ sans en parler, elle le rayonnait.
Tout ce qu’elle a fait est à notre portée, c’est le message qu’elle nous a laissé et qu’elle nous redonne aujourd’hui à travers le témoignage de ceux qui l’ont connus.
Comme elle, sachons nous arrêter pour prier et contempler l’humanité du Christ, nous laisser saisir par cet amour et entrer avec lui dans cette démarche. Ouvrir notre cœur pour que le Christ y fasse sa demeure en simplicité, vérité et amour".
"Oui, j’ai eu la chance et le bonheur d’avoir connu et fréquenté Paulette et de pouvoir témoigner de sa bonté, sa joie de vivre, sa disponibilité et sa foi à toute épreuve.
Cette approche qu’elle avait avec les gens, particulièrement avec les enfants, sans jamais porter de jugement sur qui que ce soit".
"Cette foi qui était en elle, cette adoration au Christ et cet amour de la Sainte Vierge lui donnaient une force qui la faisait avancer tout en faisant abstraction de ses propres souffrances.
Quand elle apparaissait au coin de la rue avec son gentil sourire, nous avions notre part de soleil pour toute la journée".
La vie de Paulette était riche en rencontres simples et humaines:
« Elle avait une grande qualité d’écoute. Elle était très réfléchie et ce qu’elle disait était toujours constructif.
C’est une vraie laïque, nourrie de l’Evangile, dans ses engagements, dans son H.L.M., son contact avec les Maghrébins : elle les respectait tout en les aidant au travers de multiples petites actions ».
Aujourd’hui, poursuivons son chemin en construisant des ponts entre communautés.
"Paulette était disponible pour les autres, donnant de sa personne elle voulait voir les gens heureux.
Tous ces gestes d’amour lui procuraient une grande sérénité.
Elle nous a quittés trop tôt.
C’était non seulement une amie mais une grande dame".
"Paulette était chrétienne, elle avait une grande foi en Dieu mais aussi dans la bonté de l’être humain, on avait des échanges sur la religion mais ce qui m’a touché c’est le respect qu’elle avait pour la croyance de chacun".
Paulette a vécu pour plaire à Dieu. Elle aimait ses frères, tous ses frères, elle les servait en toutes circonstances.
Elle ne s’appartenait pas, tout étant pour eux.
Paulette savait combien c’est humiliant de toujours recevoir ou demander une aide, aussi très vite est-elle venue demander elle-même un service à ses voisines arrivant du Maghreb et elle commençait à s'y connaître en cuisine maghrébine !
Très vite elle a été invitée à partager le repas des familles (pour Paulette le partage du pain avec l'étranger est un signe évangélique très fort comme il devrait l’être pour tout chrétien).
